L’autre jour je regardais The Creator,
un film de science-fiction où les humains sont en guerre totale contre les robots et l’IA. Plutôt l’opposé de la vision de l’avenir à laquelle je me branche, mais j’avais envie de savourer la direction artistique, très réussie.
Au beau milieu de la cavale du héros, des cyborgs et des explosions, mon cœur s’est ouvert d’un coup pour accueillir une image chargée d’information. Vite, j’ai griffonné pour garder la trace de ce que je recevais et ai repris le fil du film.
Deux fois encore l’image s’est imposée à moi, pressante.
J’ai l’impression qu’il me demande d’intervenir. Pour la graine d’un autre avenir.
Nous nous croyons souverains mais nous sommes des enfants perdus. Les puissants ne rêvent que de s’arracher de la surface de notre planète, et pour quoi? Devenir prédateurs d’autres mondes comme les extra-terrestres que nous vend Hollywood ? Les peuples racines connaissent le danger que représentent les garçons non initiés. Orphelins de passage à l’âge adulte, nos oligarques assassinent notre unique vaisseau mère pour affirmer leur identité.
Un futur enviable chuchote pourtant à notre oreille, cherche les fissures pour se propager dans les imaginaires.
Dans celui-là, quand nous quitterons la Terre, ce sera dans des vaisseaux que la biosphère entière aura conçu avec nous, pour nous envoyer rencontrer tout ce qui peuple ce que nous appelons « le vide ».
Seule une planète en bonne santé sera capable de nous faire franchir les années-lumières, sera capable de nous transporter le long des alignements cosmiques vers…nos semblables.
Envoyés et non conquérants.
Voilà ce qu’il faut leur raconter à ces Lost Boys.
La nuit, il suffit d’ouvrir un peu plus les yeux pour apercevoir entre les constellations, d’immenses dispositifs vibratoires qui dansent, porteurs de message(r)s d’autres mondes qui observent et enregistrent attentivement le récit potentiel de notre éveil…