Voici la traduction d’un article de Dieter Duhm, un des fondateurs de Tamera, une communauté au Portugal qui se veut école et centre de recherche pour créer un modèle de société non violente. Tamera existe depuis 1978, ce qui est un record. En effet, la plupart des communautés fondées dans les années 70 se sont disloquées, et l’une des raisons principales était la difficulté de maintenir une cohésion sociale dans un modèle où l’amour libre était en général la norme. Partant de ce constat, Tamera a fait de cette question de la relation le cœur de sa recherche d’un modèle d’utopie viable.
J’ai conscience que ce sujet est sensible. Ce qui m’intéresse est, encore et toujours, la remise en question de ce que nous prenons pour acquis, parfois au détriment de notre paix intérieure et de l’harmonie générale. Je suis moi-même en recherche et n’ai à ce stade aucune conclusion tranchée dans ce domaine. Toutefois je souscris entièrement à l’invitation d’honnêteté et de transparence qui est la base du contrat social à Tamera.
La libre sexualité et le partenariat, par Dieter Duhm.
Le drame du monde est le drame de l’amour. L’humanité est malade d’amour. On le retrouve dans toutes les relations amoureuses…
Dans notre projet, nous avons concentré nos efforts sur les relations entre hommes et femmes, mais selon nous la plupart des prises de consciences offertes dans cette expérimentation s’appliquent à toutes les formes de relation, qu’elles soient hétérosexuelles ou homosexuelles.
Les deux moitiés de l’être humain, l’homme et la femme, se sont cherchées pendant des générations et se sont toujours manquées. Quand nous avons fondé le projet Tamera, presque toutes les relations sentimentales de mes amis s’étaient brisées. C’était principalement à cause de questions liées au sexe et à l’amour que les groupes politiques et alternatifs avaient échoué. On ne peut pas créer la paix dans le monde tant que cette problématique n’est pas résolue. Il s’agit, par dessus tout, de trouver une réponse authentique à la question de savoir comment le désir sexuel sauvage des êtres humains est compatible avec l’aspiration au grand amour unique. Y a-t-il une solution à l’apparente contradiction entre la sexualité libre et le mariage ?
Je parle en tant que porte-parole du projet Tamera. Le travail sur cette question du partenariat-amour-sexe est au cœur du projet. Depuis le début, nous voulions créer un environnement social au sein duquel cette question puisse surgir. Le principe de la sexualité libre fait partie des bases éthiques et sociales de Tamera. C’est la raison pour laquelle beaucoup de gens viennent à Tamera; ils veulent sortir des vieilles contraintes et rattraper ce qui leur a manqué. Certains viennent pour une autre raison que celle-ci. Ils ont peur de perdre leur partenaire si ils s’ouvrent à une expérience de sexualité libre. Dans la réalité, certains ont perdu leur partenaire et reviennent parfois vers eux d’une manière différente. Il est évident que nous faisons face ici à une question clef. Introduire la sexualité libre n’est pas une décision idéologique en faveur de la monogamie ou de la polygamie: il s’agit de s’autoriser une nouvelle expérience.
Pour commencer, je veux mettre au clair ce que nous voulons dire par sexualité libre. Il s’agit de vérité et de confiance dans la relation entre les sexes. Par dessus tout il s’agit de vérité dans le domaine de notre désir sexuel. Il ne s’agit pas de promiscuité aléatoire ou de relations sur lesquelles on ne peut compter. Le point central est que le partenaire amoureux qui a osé faire une « escapade » ne ment pas à son ou à sa partenaire. C’est un impératif éthique. Nous ne pouvons vivre la sexualité libre si il faut mentir à quelqu’un. Des directives éthiques sont en place pour que cela ne soit pas permis. La culture de la sexualité libre est fermement ancrée dans ces directives. Nous connaissons l’agonie de l’âme de celui ou celle qui doit cacher sa relation sexuelle avec un(e) autre amant(e). C’est cruel pour toutes les parties concernées; et c’est cruel pour les enfants. La profonde tristesse qui en résulte a souvent des conséquences tragiques. Ici, il ne s’agit pas d’un conflit privé, mais d’une question sociale. Combien de tragédies sont dues à une morale sexuelle hypocrite ! Davantage de gens meurent d’amour déçu que de toute autre raison. Ici, un nouveau concept de guérison doit être intégré dans le développement culturel de la société humaine. C’est cela qui fut, et est encore aujourd’hui, la réflexion dont nous avons accouché il y a plusieurs années sous le titre de « Sexpeace ». Sexpeace — la paix entre les sexes!
La liberté sexuelle n’est pas un mandat, mais une proposition. Les gens peuvent faire l’expérience de la sexualité libre et ensuite décider si ils veulent vivre en monogamie, polygamie… ou toute autre ‘gamie’. Le point crucial est que l’expérience se produise dans un milieu social et éthique de confiance. Par conséquent, ne vous précipitez pas dedans en mettant toutes vos pensées de côté, mais à l’inverse, réfléchissez et ensuite agissez. C’est en ce sens que nous appelons notre projet « L’Académie monastique de la sexualité libre ». Par monastique nous entendons l’esprit sacré de la vérité et non une dévotion floue.
La sexualité libre se base sur trois principes, qui ne peuvent exister l’un sans l’autre: la connexion, la confiance et la solidarité. Afin que l’homme et la femme puissent de nouveau être sincères dans leur désir mutuel sans avoir plus besoin de frauder, ils ont besoin de connexion, de confiance et de solidarité. C’est énorme. La connexion veut dire que l’on voit l’âme de l’autre et non plus seulement son corps. La confiance veut dire que l’on ne se ment plus, même secrètement. La solidarité veut dire que chaque homme et chaque femme rencontre l’autre dans une approche de coopération et d’amitié, sans condamnation ni ironie. Ces pré-requis se se trouvent tout simplement pas dans le monde aujourd’hui. C’est pourquoi nous n’avons d’autre choix que de développer des nouveaux systèmes où il devient possible d’orienter de nouveau nos vies autour de valeurs humaines de base. Nous avons besoin d’un système de co-existence où les êtres humains peuvent de nouveau se faire confiance mutuellement. Un système où le mensonge et la trahison n’apportent plus d’avantage évolutif. Un système où la relation sexuelle entre deux êtres ne provoque plus de peur ni de haine chez un autre être. Voici quelques unes des réflexions de fond qui nous ont poussé à créer ce projet. Conjointement avec la pensée écologique, elles forment le cœur de notre éducation intérieure et extérieure, par l’intermédiaire de l’école Terra Nova.
Revenons au problème. Comment résoudre la contradiction apparente entre amour libre et amour en couple, entre sexualité libre et partenariat. C’est un problème bien réel car, de fait, nous êtres humains voulons non seulement la sexualité libre, mais aussi un partenariat stable et durable — « jusqu’à ce que la mort nous sépare ». Soudain on se retrouve face à un conflit apparemment insoluble — le conflit entre la nouvelle image de la sexualité libre et le vieil archétype du mariage. L’image archétypale du mariage, ou l’union éternelle entre un homme et une femme, est profondément ancrée dans l’âme humaine. Nous le savons tous, et en nous se trouve une aspiration qui va dans ce sens. Toute aspiration attend son accomplissement. L’aspiration n’existerait pas si il n’existait pas non plus son accomplissement, car nos aspirations ne sont pas arbitraires. Une communauté qui repose exclusivement sur la sexualité libre, tout en ignorant cette aspiration profonde, échouera sûrement. Nous pouvons ici appliquer la théorie de la dialectique de Hegel: thèse, antithèse, synthèse. Le mariage était la thèse; la sexualité libre, l’antithèse; la synthèse consiste à trouver un nouveau système dans lequel la thèse et l’antithèse sont dissoutes ou unifiées à un niveau plus élevé que les propositions initiales. Cela fait plusieurs décennies que nous travaillons à découvrir cette synthèse.
Un bon nombre de ceux qui ont traversé vents et marées au sein de ce projet ressentent à présent la « 3ème voie » et la réelle possibilité d’obtenir l’un sans sacrifier l’autre. Ils comprennent petit à petit la phrase, qui fut fondamentale dans le projet depuis son origine, et que nous écrivions inlassablement dans toutes nos publications: la sexualité libre et le partenariat n’ont pas besoin d’être mutuellement exclusifs; ils se complètent. Celui qui vit dans une relation solide n’a pas à avoir peur de perdre sa partenaire en raison d’autres contacts sexuels; et celle qui vit une sexualité libre n’a pas besoin de craindre de rater le bonheur d’une relation stable. Tous ces conflits n’existent que dans notre esprit, et non dans la logique des choses. Car les deux, le mariage et la sexualité libre, se complètent, vont l’un avec l’autre et ensemble forment l’essence d’une nouvelle culture érotique. Par contre, ils ne peuvent être compatibles que dans un certain contexte social et éthique. La contradiction apparente entre la sexualité libre et la sexualité de couple ne peut être résolue qu’à un niveau d’ordre plus élevé.
Quel est ce niveau d’ordre plus élevé? En un mot: c’est le niveau de la confiance. Aussi longtemps qu’il y a de la méfiance entre les sexes, la contradiction ne peut être levée. Aussitôt que la véritable confiance s’installe, la contradiction est déjà dissoute, car il va de soi que les deux partenaires ressentent encore et encore du désir pour d’autres, et il va également de soi qu’une relation d’amour sincère ne se brise pas à cause de ce fait. Je souhaite que tous les couples qui viennent de loin jusqu’à Tamera puissent découvrir et comprendre cette évidence. La jalousie n’a pas de place dans l’amour. Nous avons besoin de temps pour nous débarrasser des vieux conditionnement et pourtant, cela s’est produit étonnamment vite pour la plupart des coopérants à Tamera. Si les deux sexes peuvent se confier entièrement et librement à propos de leur joie de la polygamie, alors ils peuvent établir leur partenariat également librement, car ils ont éteint la méfiance qui se cachait. Si ils ne réagissent plus aux escapades occasionnelles de leur partenaire en étant jaloux, alors leur amour sexuel l’un pour l’autre commence à grandir d’une manière nouvelle. Quand l’un d’eux rentre en conflit, nous ne pouvons que lui souffler: suis l’amour!
Avec le principes de la sexualité libre, une nouvelle ambiance nait entre les femmes. Au fur et à mesure qu’elles ont pu révéler leurs secrets de plus en plus ouvertement, une nouvelle forme de solidarité féminine a émergé. Une femme tombe amoureuse du compagnon son amie. L’amie le voit et propose sa propre chambre pour qu’ils puissent passer une nuit à deux. Ce genre d’histoires n’est pas un conte de fée à Tamera; deux femmes qui aiment le même homme ne suffit pas à générer l’hostilité dans un contexte de vérité et de solidarité. Ce nouveau champ accordé aux femmes les libère dans une certaine mesure de leur fixation sur un seul homme, et ainsi offre à chacune la possibilité de se reconnecter à sa source féminine.
L’amour émerge quand deux partenaires commencer à se voir profondément l’un l’autre. Il est rare qu’un homme et une femme se « voient » réellement l’un l’autre parce que leur rencontre est dès le départ guidée par des conventions et des projections. L’homme réagit essentiellement aux signaux sexuels de la femme, sans voir qui elle est vraiment, ni ce dont elle a besoin. Quand il rencontre la « bonne », l’homme réagit souvent avec une mystification inconsciente. Il ne contrôle plus ses passions quand il est près d’elle. Elle est tout pour lui. Elle est tout à la fois la bien-aimée, la mère, la putain et la sainte. Dans le trésor inconscient de l’âme de l’homme se trouve une adoration presque incompréhensible pour la femme, et qui n’est pas compatible avec le désir sexuel ordinaire. La sainte et la putain en même temps — comment un homme est-il censé faire face à cela? Dans l’ère patriarcale, l’homme a résolu le problème en abaissant et en humiliant la femme dans la vie quotidienne et en l’élevant en Madone sainte dans la vie ecclésiastique. Les cathédrales gothiques étaient appelées « Notre-Dame ». D’un côté ils priaient « Ave Maria » et de l’autre brûlaient les femmes. Le traumatisme a été inscrit très profondément dans l’âme humaine. Jusqu’à nos jours, les lois des projections subconscientes, psychologiques, qui sont nées d’une histoire longue et vile, ont régné en maître chez l’homme et la femme. La société humaine a été incapable de résoudre cette question des sexes d’une manière humaine.
La société est le produit des êtres humains, non des dieux. Ses lois en vigueur furent créées par des êtres humains et peuvent donc être corrigées par des êtres humains. Une de ces lois par exemple, est la prescription de la monogamie, qui implique le devoir pour un couple marié de renoncer à d’autres contacts sexuels. Une quantité infinie de souffrances sont issues de ce vœu, car cette interdiction contredit une bonne partie de la nature humaine. Les deux sexes sont enclins à la polygamie. Dès qu’ils doivent le cacher à l’autre, les mensonges, la méfiance et la lente transformation de l’amour en haine commencent. On retrouve souvent le même schéma quand des couples d’amants ou de conjoints viennent vers nous. L’homme commence à sortir des contraintes du mariage. La femme suit quelques temps après et commence à profiter de sa liberté sexuelle. L’homme, au début courageux, réagit à cela avec une peur jalouse de perdre l’autre, qu’il a du mal à admettre. Au bout d’un moment les deux finissent par tomber d’accord. Maintenant ils sont devant la possibilité de rester ensemble à un tout autre niveau.
Une fois que les interdictions sexuelles sont levées, les femmes réagissent timidement au début, puis avec une joie de de plus en plus intense. La plupart des femmes adorent le sexe. Et elles l’aiment bien plus que les lois de la dignité humaine ne le permettent. C’est un fait qu’il faut accepter. En fait, pourquoi cela ne serait-il pas accepté? la sexualité est une fonction naturelle de l’organisme humain et un des plaisirs les plus grands qui nous soient accordés pendant cette vie sur Terre. La sexualité nous prend parfois en embuscade avec une puissance telle qu’il serait presque fou de répliquer avec la morale. Ce combat est perdu d’avance, car « Sexus » est la super puissance. Au lieu de combattre cette puissance, nous devrions l’accepter avec gratitude. C’est seulement à ce moment là que nous pourrons nous libérer de sa tyrannie. Et c’est de cela qu’il s’agit au sein d’une société — humaniser ses pouvoirs sexuels explosifs en les acceptant et en les intégrant dans notre culture.
Aussi longtemps qu’une part essentielle de notre envie sexuelle devra être réprimée, les conséquences seront les excès sadiques, la pornographie infantile, les maladies psychosomatiques, la violence et la guerre. La violence a l’égard des femmes fait partie du quotidien dans un monde patriarcal. Une guerre secrète entre les sexes règne en coulisse de la société moderne depuis un bon moment. Elle a toujours à voir avec une sexualité non épanouie. Les deux sexes souffrent d’une faim sexuelle qu’ils ne peuvent admettre face a l’autre. Face aux drames de la jalousie à notre époque, face aux conséquences terribles sur les enfants et face à l’évidence éthique, nous élevons la sexualité pour qu’elle devienne la base d’une nouvelle culture.
Qu’arrivera-t-il au mariage, au partenariat et à cette forme d’amour plus profond qui nous pousse à faire vœu de fidélité éternelle à un autre être? C’est une question mystérieuse car, en fait, cette forme d’amour plus profond et cette fidélité éternelle entre deux êtres existe bel et bien. Mais qu’est-ce qui nous a conduit à associer cette fidélité a l’interdiction des « relations hors-mariage » ? Quel est cet amour qui a besoin d’être protégé au moyen de telles interdictions? Bien sûr la relation de couple d’entre un homme et une femme est exposée a une plus grande tension si les deux partenaires peuvent vagabonder, mais en retour les deux sont aussi soulagés d’un grand poids intérieur si ils n’ont plus besoin de cacher quoi que ce soit à l’autre. De plus, c’est un enrichissement pour eux deux, car ils ne prennent plus l’autre pour acquis. Rien n’endommage plus une relation d’amour vivante que la routine dans la sexualité. La variété, la surprise, la découverte et la conquête font partie de la vie érotique. « Vous ne pouvez être fidèle que quand vous avez le droit d’aimer d’autres personnes. » C’est ainsi que nous l’écrivons dans nos ouvrages.
Bien sûr il existe une forme authentique de mariage monogame. Le sacrement du mariage contient une essence profonde. Si deux amants parviennent au point où ils décident, dans un accord des plus profonds, de se réserver exclusivement l’un a l’autre leur sexualité, alors ils doivent le faire. Ici, il n’y a aucune loi. Seulement la vérité intérieure. Dans notre communauté, nous recommandons encore et encore que les nouveaux couples restent monogames un moment, afin de ne pas disperser leur amour naissant dans les tentations de la sexualité libre. Nous ne travaillons pas contre le partenariat, mais en sa faveur, partout où il surgit de manière authentique. Par contre nous ne croyons pas que le bonheur de quelqu’un dépend principalement d’un partenariat épanoui.
A quel moment un être humain est-il capable de vivre en partenariat? N’est-ce pas judicieux d’avoir vécu assez d’expériences sexuelles avant de dire « oui »? Dans la plupart des cas, c’est l’ensemble des premiers émois sexuels qui pousse deux jeunes êtres humains a se promettre fidélité éternelle dans le bonheur qu’ils vivent. Habituellement, c’est le début de la fin car ce n’est pas la sexualité, mais la cohésion des âmes qui est la base d’une relation durable. Il nous faut créer les conditions où les gens sont capables de faire ce genre de distinction. Cela signifie des conditions de vie en confiance. Dans la sexualité libre, autant que dans le partenariat amoureux, il faut une confiance absolue. Nous avons besoin de communautés qui réparent la confiance perdue de l’humanité. La où se trouve la confiance, les mensonges et la méchanceté sont absents. Une nouvelle culture érotique peut ainsi émerger telle qu’elle est décrite dans l’enthéléchie de l’être humain – une merveilleuse connexion entre la sexualité libre et le partenariat. Si l’on a réussi à créer la paix dans l’amour alors la paix surgit partout dans le monde; et toute l’évolution, enfants et animaux compris, fait un bond joyeux en avant.
Une remarque historique pour finir. La tragédie des sexes imprègne toute notre civilisation. Le monde masculin a eu besoin d’humilier la femme pour supporter sa sexualité rayonnante. Le sexe féminin a du endurer des atrocités sans nom. Il y a 300 ans, les femmes étaient encore brûlées vives parce qu’elles étaient jolies et étaient ainsi diabolisées par le sentiment d’impuissance des hommes. En dépit de tout cela, le sexe féminin n’a pas cessé d’aimer les hommes. En tant qu’homme, je ne peux qu’être rempli de gratitude pour cette fidélité féminine. Nous travaillons sur un projet où les deux sexes peuvent se libérer des horreurs du passé à jamais.
Au nom de nos enfants. Au nom de toutes les créatures. Merci et Amen.
Dieter Duhm,
Février 2014
Je suis complètement d’accord avec toute la philosophie de Terra Nova, de Dieter Duhm et des co-créateurs et des participants. Je crois fortement à l’implication des Biotopes de Guérison et que cela doit impérativement passer par la libération de l’amour. Nous reproduisons génération après génération les mêmes problèmes sans oser changer les » conditionnements » qui nous y ont mené. C’est aberrant parfois la bêtise humaine ! En ce moment on traque Al Kaida de millards pour qu’ils arrêtent de tuer alors que nous faisons la promotion du sucre librement. Il y a 100 fois plus de mort à cause des maladies liées à une trop grande quantité de sucre absorbé quotidiennement que le nombre de mort par ces bandits. Ni un ni l’autre ne devrait avoir sa place.