Depuis que le livre de Julia Cameron a ouvert les vannes alors que j’errais en Aotearoa, des histoires me rendent visite. Souvent, elle parlent d’êtres humains qui vivent selon d’autres modalités, ce que je pressens être le futur — à moins que ce ne soit ce passé très lointain où nous faisions encore partie de la planète.
Dans mes tiroirs (numériques) se trouvent des morceaux de miroirs qui reflètent chacun à leur façon ce que nous pourrions être. La période d’incertitude fertile et vertigineuse que nous traversons m’a convaincue que le temps est venu de les offrir, telles quelles, plutôt que de les garder en attendant qu’elles forment un tout « publiable ». Peut-être que le dessin qu’elles tracent, s’il existe, apparaîtra au fur et à mesure. Je lâche prise là dessus. Inviter l’avenir dans le présent est trop urgent.
Aujourd’hui je sème au vent les premières pages d’un projet de roman que j’avais appelé Demain, avant que le film de ce nom ne sorte (bon sang!).