Traduction d’un essai de Charles Eisenstein: Climate change: the bigger picture.
28 Mai 2014
J’ai noté un parallèle entre trois institutions qui constituent notre civilisation : l’argent, la guerre et les religions dominantes. Toutes les trois demandent, d’une manière ou une autre, le sacrifice de l’instant présent, de l’humain, ou du personnel au service de l’accomplissement ultérieur d’un but qui les surpasse tous. Contraints par l’exigence économique, des millions de gens sacrifient leur temps, leur énergie, leur famille et ce à quoi ils tiennent le plus, à la poursuite de l’argent. Contrainte par une menace existentielle, une nation se détourne de la culture, du loisir, des libertés individuelles et de tout ce qui ne sert pas l’effort de guerre. Contraint par la promesse de récompenses célestes ou de punitions infernales, le croyant prend sa distance avec les choses du monde qui n’ont pas d’importance.
Quiconque se méfie de ces institutions devrait également se méfier de la narration habituelle qui entoure le changement climatique, qui se prête à la même mentalité du sacrifice en vertu d’un but supérieur. Si nous sommes d’accord que la survie de l’humanité est en jeu, alors tous les moyens sont bons, et toutes les autres causes – par exemple réformer les prisons, abriter les sans-abris, prendre soin des autistes, secourir les animaux victimes de mauvais traitements, ou rendre visite à votre grand-mère – deviennent des distractions injustifiables devant la seule chose qui compte. En allant jusqu’au bout de cet argument, cela nécessite que nous endurcissions nos cœurs devant les besoins auxquels nous sommes confrontés. Il n’y a pas de temps à perdre ! Tout est menacé ! Il faut agir ou mourir ! Comme c’est semblable à la logique de l’argent et à la logique de guerre.
Le fait que le cri d’alarme au sujet du changement climatique soit logé si confortablement dans notre mode de pensée culturel habituel devrait nous interroger. Cela ne veut pas dire que le changement climatique n’est pas dangereux ou que les êtres humains n’en sont pas la cause, mais cela suggère que notre approche du problème pourrait en fait renforcer les structures psychiques et idéologiques sous-jacentes au système qui dévore la planète. Ceci est particulièrement pertinent compte tenu du fait que les militants sont quasiment tous d’accord sur le fait que les efforts pour limiter les émission de dioxide de carbone ont lamentablement échoué.
Cet échec ne vient pas du fait que le mouvement est trop radical et a besoin de « travailler plus près des entreprises » ou d’adopter l’oyxmoron du « développement durable ». C’est plutôt qu’il n’est pas assez radical: il n’est pas encore prêt à remettre en question les principaux récits invisibles qui gouvernent notre civilisation. Au contraire, le mouvement les incarne.
Il y a une chose que la guerre, l’argent et la religion offrent toutes, c’est la simplification de problèmes complexes. Dans le cas de la guerre, il y a un ennemi identifiable – la source de tout le mal sur terre – et la solution est simple: vaincre cet ennemi par tous les moyens possibles. Dans le cas de l’argent, il invite la soumission d’une multitude de valeurs à une seule valeur standard: l’argent devient le moyen universel d’accéder à tout, et donc sa quête devient un but universel – si seulement nous avions assez d’argent, tous nos problèmes seraient résolus. Dans la religion également, une chose devient la clef de tout.
En suivant ce modèle, les gaz à effet de serre sont l’ennemi, et la solution, le moyen de « lutter contre le changement climatique » ou de « combattre le réchauffement planétaire » (des expressions courantes) est de réduire les émissions (ou d’en augmenter la séquestration). Ou bien, pour reprendre la métaphore de l’argent, les émission de CO2 deviennent la valeur standard, un nombre à minimiser, et un outil de mesure sur lequel baser toutes les politiques. Cette approche se trouve d’ailleurs bien à son aise dans notre culture : prendre des décisions en fonction de chiffres est le parangon de la rationalité. Pour décider de quelque chose de manière scientifique, on rassemble des données, on fait des projections, et on évalue les résultats probables selon un système métrique. Procéder ainsi crée trois problèmes: (1) le qualitatif et ce qui n’est pas mesurable sont nécessairement dévalués, (2) le système métrique utilisé intègre et perpétue les biais et les relations de pouvoir pré-existants, et (3) cela crée l’illusion d’une prédictibilité et d’un contrôle qui masque la probabilité de conséquences inattendues et perverses.
Pour comprendre la problématique, regardons le projet du barrage de Tehri sur la rivière indienne de Bhilangana, qui a submergé des écosystèmes en pleine santé et des anciennes exploitations agricoles, et qui a déplacé cent mille villageois. Il fut vanté pour sa contribution à la diminution des émissions de gaz à effet de serre et fut l’un des nombreux barrages à générer du crédit en taxe carbone. D’un point de vue superficiel, il a atteint ses objectifs mesurables. Mais que dire des villageois déplacés ? Dans les indices mesurés, leur vie s’est améliorée: chacun a été relogé dans un logement de qualité supérieure à leur demeure ancestrale en terme de mètres carrés, de plomberie et d’électricité. Mais en terme de traditions perdues, de liens sociaux tranchés, de souvenirs perdus, de savoirs perdus, et de la particularité de chaque lieu submergé – en bref, en terme de tout ce qui ne pouvait pas être mesuré (problème 1) et de tout ce qui n’était pas considéré comme digne d’être mesuré (problème 2) – la perte fut immense pour bon nombre d’êtres humains et pour la nature.
Pour ce qui est du problème 3, dans le long terme, il n’est même pas certain que que le barrage réduise les niveaux de CO2: si on tient compte du fait que les pratiques agricoles traditionnelles séquestrent le carbone dans le sol et que les villageois nouvellement urbanisés adopteront probablement assez vite des modes de consommation lourds en carbone. De plus, le barrage hydro-électrique participe à un mouvement vers l’industrialisation. Chaque centrale renforce une infrastructure qui en veut toujours plus. Elle ne remplace pas les usines alimentées au charbon, elle s’y rajoute.
De semblables résultats pervers ont rongé les biocarburants et les autres stratégies de réduction du CO2. Il est tenant d’en conclure que nous adoptons simplement la mauvaise approche pour combattre les émissions : peut-être qu’au lieu d’incitations financières il faudrait mettre en place des réglementations. Mais leur échec peut illustrer quelque chose de plus global. Le problème n’est pas que nous avons choisi la mauvaise méthode pour réduire un chiffre, c’est que nous avons commencé par choisir de minimiser un chiffre.
Comprenez-moi bien, mon raisonnement n’est PAS « Les différents schémas de réduction de gaz à effet de serre n’ont rien donné, par conséquent ce n’est même pas la peine d’essayer ». Je propose plutôt que ces échecs ont quelque chose en commun – ils mettent l’accent sur le global plutôt que sur le local, sur la distance plutôt que sur l’immédiat, sur le mesurable plutôt que sur le quantitatif – et cette erreur fait justement partie de la même mentalité qui est à l’origine de la crise. C’est la mentalité qui sacrifie ce qui est précieux, sacré et immédiat pour un but dans le futur; c’est la mentalité de l’instrumentalisation qui accorde une valeur aux autres êtres et à la Terre elle-même selon son utilité pour nous; c’est l’hubris de croire que nous pouvons prévoir et contrôler les conséquences de nos actes; c’est la confiance dans les modélisations mathématiques qui nous permettent de prendre des décisions d’après des chiffres; c’est la croyance que nous pouvons identifier une ’cause’ – une cause qui est une chose et non le tout – et que nous pouvons comprendre la réalité en dissertant et en isolant des variables. En général, bien sûr, prendre des décisions « d’après des chiffres » signifie les prendre selon des considérations financières. Est-ce vraiment un profond changement que de prendre les mêmes méthodes et la même mentalité pour les appliquer à un autre chiffre ?
C’est un territoire familier que celui de se saisir de problèmes en attaquant leurs causes directes et isolables. Là encore c’est la mentalité de la guerre – mettre fin au crime en dissuadant les coupables, mettre fin au mal en dominant les méchants, mettre fin à la consommation de drogue en interdisant les drogues, mettre fin au terrorisme en tuant les terroristes. Mais le monde est plus compliqué que ça. Tout comme la guerre contre le crime, la guerre contre la drogue, la guerre contre les mauvaises herbes, la guerre contre le terrorisme et la guerre aux microbes nous le montrent, le système de causes est habituellement non linéaire. Le crime, la drogue, les mauvaises herbes, le terrorisme et les microbes peuvent être les symptômes d’une disharmonie plus profonde et plus systémique. Un sol appauvri attire les mauvaises herbes. Un corps fatigué constitue un environnement idéal pour les microbes. La pauvreté engendre le crime. L’impérialisme engendre la résistance par la violence. L’aliénation, le désespoir, la perte de sens et la désintégration des communautés encourage la toxicomanie.
Pour le changement climatique, c’est pareil.
La Terre est un système vivant et complexe dont la maintenance homéostatique dépend des interactions solides entre les sous-systèmes vivants et inertes. Je soupçonne que la plus grande menace n’est pas la quantité de gaz à effet de serre, mais la perte des forêts, des marais, et des écosystèmes marins. La vie soutient la vie. Quand les relations homéostatiques s’effondrent, les résultats sont imprévisibles : le réchauffement planétaire, peut-être, ou bien le refroidissement planétaire, ou l’accroissement de l’instabilité des boucles de régulation d’un système qui s’emballe. Voilà la menace à laquelle nous faisons face, et parce qu’elle est multi-factorielle et non linéaire, on ne peut la traiter avec des stratégies linéaires de réduction d’émissions de CO2. Oui, nous devrions réduire les émissions de CO2 – la perte de l’équilibre homéostatique empire avec l’augmentation du débit d’énergie dans un système dissipatif – mais l’accent doit être mis principalement sur la santé des systèmes humains et naturels à tous les niveaux, jusqu’au niveau local et personnel.
Comme avec le terrorisme, la drogue ou les microbes, si on sévit sur les causes les plus immédiates sans s’occuper des conditions sous-jacentes, les symptômes reviendront d’une manière nouvelle et aggravée. De même lorsque nous prenons des décisions basées sur des chiffres, ce qui n’est pas mesuré, ce qui est exclu, reviendra nous hanter.
Que se passerait-il si nous re-valorisions le local, l’instant présent, le qualitatif, le vivant et le beau ? Nous nous opposerions aux mêmes choses que ce contre quoi se battent les militants, mais pour d’autres raisons : l’exploitation des sables bitumineux parce qu’il tue les forêts et détruit le paysage; la décapitation des montagnes parce qu’elle anéantit des lieux sacrés; la fracturation hydraulique parce qu’elle agresse et dégrade l’eau; le forage pétrolier en mer parce que les fuites empoisonnent la vie marine; la construction de routes parce qu’elle entaille la terre, crée de accidents de la route, contribue à l’étalement urbain, à la destruction de l’habitat et accélère la désagrégation des communautés. D’autre part, la plupart des technologies que je trouve belles peuvent être pertinentes compte tenu du changement climatique : les pratiques agricoles qui régénèrent le sol; la restauration des forêts et des marais; des habitations plus petites dans des communautés plus denses; l’économie de la réutilisation, de l’upcycling et du don; la culture du vélo; le jardinage. De fait, j’ai l’habitude de tolérer les arguments du changement climatique car ils sont des alliés pratiques qui légitimisent les actions que j’aimerais voir se développer toutes seules pour leur propre mérite. Pourtant, comme le montre l’exemple du barrage de Tehri, c’est une épée à double tranchant. Il y a plusieurs raisons d’y prendre garde :
(1) En invoquant la raison du changement climatique pour s’opposer à la fracturation hydraulique, à la décapitation des montagnes, et aux excavations de sables bitumineux, nous seront vulnérables si le réchauffement climatique vient à être mis en doute. Cela pourrait se produire si l’opinion scientifique évolue, ou si la science est prise en otage par des intérêts particuliers. Il est d’ailleurs probable que nous soyons confrontés, non à un réchauffement progressif, mais à des boucles de plus en plus instables qui ne pourront être attribuées à une cause unique convaincante.
(2) Si les partisans de la fracturation hydraulique ou du nucléaire peuvent postuler de manière plausible que leur technologie réduit les émissions de gaz à effet de serre, alors dans notre logique, nous devons les soutenir également. C’est déjà le cas: regardez la campagne « Think about it » (Pensez-y) qui promeut les bénéfices du gaz naturel pour le changement climatique. Je ne pense pas que les arguments de l’industrie du gaz puisse soutenir une analyse poussée; mais ils ont l’air suffisamment plausibles pour recouvrir le gaz naturel d’un vernis pro-environnemental. « C’est moins cher. C’est plus patriotique. C’est meilleur pour le climat que les sources d’énergies qui existent déjà. » Notez comment ces arguments clés s’alignent naturellement, l’un basé sur l’argent, un autre sur la compétition entre les nations et un autre sur les émissions de CO2.
(3) En se concentrant sur le CO2, on encourage des schémas catastrophiques comme le déversement d’oxyde de fer dans les océans ou d’acide sulfurique dans l’atmosphère. On insinue qu’un petit ajustement technologique des niveaux de CO2 résoudra le problème sans un changement fondamental de notre rapport à la planète, et on encourage l’idée que l’on peut se soustraire des conséquences de nos actions. C’est la même veine que le fait d’utiliser la force pour arrêter les ‘terroristes’ en ensuite de se protéger contre l’hostilité résultante avec encore plus de force. Ici encore on voit le parallèle avec la mentalité de la guerre.
(4) L’argument le plus courant selon lequel le changement climatique est mauvais parce qu’il menace notre avenir renforce la mentalité de l’utilitarisme primaire: la nature n’a de valeur qu’en regard de son utilité pour nous. La planète et tous les êtres qui y habitent n’ont-ils pas de valeur intrinsèque ? Ou bien est-ce le monde qui n’est, au final, qu’une amoncèlement de choses ? Bien sûr il est dans notre intérêt de limiter le CO2, mais c’est aussi l’intérêt d’un pays, d’une entreprise ou d’un individu de le limiter davantage que ses concurrents. En en appelant à l’intérêt personnel et à la peur, on renforce l’habitude de l’égoïsme et de la peur qui, regardons les choses en face, contribue à détruire la planète et non à la sauver. Nous n’augmenterons jamais la quantité de soin apporté au monde en en appelant à l’intérêt personnel. Nous devons en appeler à notre capacité à prendre soin, à respecter et à aimer.
(5) Invoquer l’apocalypse climatique dévalue les tâches qui n’ont qu’un intérêt difficilement prévisible dans le changement climatique. Des causes comme celle de réformer le système de punition (je ne peux me résoudre à utiliser le mot ‘justice’), d’héberger les sans-abris, de mettre fin au trafic d’êtres humains, de mettre fin à l’éducation coercitive, et légitimer les médecines holistiques ont, au mieux, un lien ténu et indirect avec l’état de santé de l’atmosphère. En effet, un cynique Harpagon pourrait remettre en question l’hébergement des SDF en disant que cela aggrave le changement climatique en les transformant en consommateurs. Nous devrions peut-être mettre toutes ces causes en stand by – après tout, quelle importance auront-elle si la planète devient invivable ? – jusqu’à ce que nous ayons résolu le problème du changement climatique. Ici encore, on voit la mentalité de l’argent et de la guerre. Ne vivez pas maintenant, mais attendez d’avoir atteint la sécurité financière. Sacrifiez tout à l’effort de guerre.
Cette mentalité se trompe. Les problèmes listés ci-dessus ont tout à voir avec le climat, parce que la cause de l’instabilité du climat est l’ensemble: chaque aspect de notre séparation d’avec la terre, la Nature, le cœur, la vérité, l’amour, la communauté et la compassion. Nous entrons dans une compréhension plus profonde de notre interdépendance avec la Nature, et au delà, de notre état d’êtres interdépendants. Si il est vrai que le soi et le monde, l’humanité et la Nature, sont le miroir l’un de l’autre et font partie l’un de l’autre, alors il devrait être évident que l’instabilité climatique accompagnera l’instabilité du climat social et politique, et que les déséquilibres du règne naturel seront le miroir des déséquilibres de l’être humain. Les gaz à effet de serre ne sont qu’un intermédiaire – probablement un des nombreux intermédiaires dont nous n’avons même pas conscience – selon lequel opère ce principe.
Si nous dédaignons ce principe alors le symptôme de fièvre qu’est le changement climatique ne fera que s’aggraver, quelles que soient les mesures macroscopiques que nous prendrons pour répondre à ses causes immédiates. Ces mesures seront impuissantes, ou même se retourneront contre nous comme elles l’ont déjà fait, à moins que nous agissions depuis une compréhension qui accorde une valeur à chaque espèce, à chaque personne, à chaque forêt, à chaque rivière pour elle-même et non en raison de son utilité. Abandonnons la guerre contre le changement climatique et revalorisons les choses que la mentalité de guerre exclut. Paradoxalement, c’est seulement alors que la fièvre réduira et que les niveaux de CO2 baisseront.
Chère Marianne, merci pour avoir traduit et porté à ma connaissance ce texte qui dit si bien ce que je pense de la question du changement climatique et des « soi-disant solutions » apportées qui sont j’en suis persuadée (grâce aux informations (objectives, quantifiables, scientifiques – avec des scientifiques éthiques – que j’ai récoltées au fil de mes recherches, et aussi grâce à mon intuition et à mes tripes (non quantifiables mais bien réelles), qui sont donc (les soi-disant solutions) , je le sais et je le dis, je le hurle haut et fort pire que les causes. Alors, oui… « Que se passerait-il si nous re-valorisions le local, l’instant présent, le qualitatif, le vivant et le beau? (…) Et si « nous agissions depuis une compréhension qui accorde une valeur à chaque espèce, à chaque personne, à chaque forêt, à chaque rivière pour elle-même et non en raison de son utilité? » Eh bien, le monde tournerait bien rond, et nous pourrions toutes et tous, toutes espèces confondues danser la joie ensemble!
C’est clair ! En attendant, on a de la réparation à faire (rolling up sleeves).
Merci Marianne, ce texte me parle profondément.
Ce qui résonne à cette lecture, ce sont mes échanges réguliers avec les intelligences de la Nature, autour de l’Homme comme de la Planète. Selon la Nature, il existe des chemins qui nous mèneraient encore à bon port, dans le futur. Entendez par là ce que j’appelle des « futurs viables pour tous ». Parmi les nécessaires composantes la Nature nomme le retour à une certaine sobriété, notamment technologique, scientifique, etc. C’est ce que j’entends en écho à l’arrière de ce texte : le refus de l´humanité actuelle de réduire, de faire moins, plus raisonnable, en n’ayant plus peur qu’en cela occasionne du manque. Car la sobriété peut être une source énorme d’abondance… Mais nous n’en sommes pas (encore) convaincus.
Tout à fait! Et pourtant cette sobriété est la porte vers la richesse infinie du monde naturel, dont notre propre corps; un univers extraordinaire, complexe et multidimensionnel, celui de la science divine si on peut dire. Mais ‘nous’ commençons à en être convaincus puisque certains reçoivent l’info et agissent en conséquence, donc le mouvement est en marche; il fait partie des vagues évolutives qui nous dépassent et dont nous sommes la manifestation.