Alors que les Protecteurs de l’Eau se rassemblent toujours plus nombreux à Standing Rock, pour protester contre la désacralisation des terres amérindiennes, l’enseignant spirituel Jeff Foster et l’auteur Charles Eisenstein nous rappellent pourquoi la non violence est de mise.
Jeff Foster dans un post facebook que je traduis ici:
« SOYEZ FORTS COMME UN ROC !
Ne portez pas votre attention vers ce qui va ‘mal’ dans le monde. Quand vous vous battez contre un monde abîmé, vous cultivez la violence au dedans de vous et vous créez les conditions qui ont créé la violence dont vous êtes témoins.
Voyez le monde tel qu’il est, tel un artiste qui regarderait un visage, avec toutes ses imperfections, ses stries, ses bosses, ses crevasses et ses plis. Voyez la lumière et l’ombre, l’amour et la fuite de l’amour, la bienveillance et l’oubli de la bienveillance. Aimez le monde maintenant pour l’apparence qu’il vous présente. Pardonnez au monde. Tenez-le dans vos bras aimants. Il est jeune et fait des erreurs Il apprend.
Et de cet espace d’amour, rentrez à nouveau dans le monde. Soyez fort comme un roc; illuminez le monde de votre puissante présence. Parlez pour ceux qui n’ont pas de voix. Amplifiez les messages de compassion. Répandez la vérité. Battez-vous pour ce que vous connaissez, et non contre ce que vous haïssez. Votre attention est votre plus grande bénédiction: bénissez le monde que vous êtes en train de faire naitre et ne donnez pas l’énergie de votre intolérance à un monde moribond. Rassemblez-vous avec vos frères et sœurs. Découvrez votre véritable famille, au delà des couleurs, des races, des religions, des croyances.
Unissez vous au nom de l’amour. À présent vous n’attaquez plus le monde, mais vous vous battez à ses côtés, et tous ses anges sont avec vous.»
Charles dans son essai « A change of Heart« , dont je n’ai traduit qu’un extrait:
«J’ai entendu parler d’un incident au cours duquel un groupe de Protecteurs de l’Eau est allée parler au shérif des canons à eau. Ils se sont retrouvés face à la police qui a commencé à les arrêter. Alors qu’elle se faisait arrêter, une des femmes s’est mis à chanter un chant de prière amérindien; et bientôt tout le groupe chantait avec elle. Les policiers sont devenus mal à l’aise; l’un d’eux s’est même mis à pleurer. Un autre qui avait l’air d’avoir du sang amérindien a commencé à enlever son casque, mais s’est ravisé quand il a vu qu’aucun des autres policiers ne le faisait.»